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Une étude des CORINDONS DE MADAGASCAR |
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AL2O3 |
Saphir issu d'un calcaire métamorphique.
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· Propriétés cristallographiques des corindons: |
Rhomboédrique.c = 1,3630 pp 0 86°4' ; pa1 = 122°26' |
Macle suivant p (1011), souvent polysynthétique, |
accompagnée de plans de séparation, des plans |
analogues s'observent aussi suivant a1 (0001) |
cassure inégale à conchoïdale. |
Dureté 9. Densité 3,95 à 4,1 |
Uniaxe et optiquement négatif.ng = 1,7675; np = 1,7593 |
Les faces a1 montrent fréquemment le phénomène de |
l'astérisme, le plus souvent dû à des réflexions sur les plans de |
séparation p. |
Polychroïsme fort net, avec maximum suivant ng. |
· Propriétés chimiques: le corindon est composé d'alumine |
pure; sa coloration est due à des traces d'oxydes métalliques |
ou à des inclusions. |
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La couleur du saphir, due à l'oxyde de titane et de fer, donne son meilleur effet sous la lumière du jour. |
La lumière électrique le rend souvent foncé. |
La couleur du rubis, due à l'oxyde de chrome, au contraire du saphir montre son rouge le plus lumineux |
sous la lumière électrique. |
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Le corindon se présente à Madagascar sous deux aspects différents : |
1 en cristaux pierreux et opaques. |
2 en cristaux de plus petite taille souvent transparents et utilisables comme gemme. |
A Madagascar, le corindon pierreux provient de micaschistes métamorphisées par le granite, ainsi que |
des veinules granitiques endomorphisées et plus ou moins dépourvues de quartz qui injectent ceux-ci . |
La silimanite est un satellite habituel du corindon dans ce type de gisement. On en trouve aussi dans des |
roches éruptives, les syénites. Les gemmes se trouvent généralement en alluvion, mais proviennent soit |
de scories basaltiques, soit de calcaires métamorphisés ou de roches feldspathiques endomorphes. |
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On distingue deux types principaux de corindons à Madagascar : |
Type I : isocéloédrique, plus ou moins aigu accompagné ou non par une petite face a1 (0001) et plus |
rarement par des facettes p (1011). Représentés par les figures 1 à 11, mais qui se compliquent |
souvent par suite de l'irrégularité du développement de certaines de leurs faces et par |
l'empilement à axes parallèles d'un grand nombre d'individus, figure 12. |
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Scalénoèdre |
Empilement à axes parallèles, |
Fig.13 cristal supportant sur l'une |
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gouttières aux contours de la face. |
de ses bases, un petit rhomboèdre |
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p en position parallèle. |
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Type 2: caractérisé par l'association du prisme d 1 (1120) à une large base, auxquels peuvent s'adjoindre |
des isocèles, parmi lesquels e 3 est le plus fréquent, ainsi que le rhomboèdre p. |
La base des cristaux de corindon malgache porte très fréquemment des stries ou des figures |
triangulaires en relief, limitées par p. |
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Macle de corindon bleu. |
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Saphir translucide violet - rose.
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Rubis dans une amphibolite. |
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Les cristaux engagés dans des roches riches en mica ont des faces rugueuses, incrustées de biotite ou |
de muscovite, minéraux qui existent aussi à l'état d'inclusions, associés à de la magnétite et à de la |
pyrite. |
En raison de sa dureté, de son inaltérabilité et de sa densité, le corindon constitue un minéral type des |
alluvions. |
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Rubis |
Saphir géant dans un calcaire dolomitique métamorphisé. |
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Saphir polychrome |
Saphir bleu ( origine: |
Saphir bleu ( origine: Ilakaka 1999 ) |
( origine: Iankaroka 1990 ) |
Andranondambo 1992 ) |
Trouvé dans les grès de l'Isalo en |
Ce saphir provient d'un granite, |
La pierre provient d'un |
alluvion, la forme est amortie par l'usure. |
sa forme est intacte. |
calcaire métamorphique. |
Cette pierre est issue d'un calcaire. |
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· La structure des cristaux. |
C'est R.J.Haüy qui émit la première hypothèse, confirmée 200 ans plus tard, sur la structure de la matière |
cristallisée. |
Il lâcha par mégarde un cristal de calcite qui se cassa en petits rhomboèdres. Il supposa alors que les |
cristaux étaient constitués de l'empilement de petits rhomboèdres élémentaires (qu'il appela la "molécule |
intégrante" ), il pouvait reconstituer toutes les formes connues de la calcite. |
Dans un réseau cristallin, trois atomes ou groupes d'atomes (nœuds), qui ne sont pas sur une même |
rangée, déterminent un plan appelé plan réticulaire. Mais il existe un grand nombre de ces plans: il suffit de |
choisir des nœuds non strictement voisins. Comme le réseau est infini, il y a même une infinité de plans |
possibles. |
La dimension des faces ne joue pas de rôle. En cours de croissance, une face peut se développer plus |
rapidement qu' une autre. L'angle que les faces font entre elles reste constant, puisqu'elles dépendent du |
réseau. |
Cette structure de la matière cristalline explique la loi de la constance des angles dièdres. |
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Figure triangulaire sur un |
Stries sur un corindon |
Empilement en macle |
Triangles sur un corindon |
corindon incolore. |
rare et incolore. |
d'un rubis. |
translucide. |
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Figures triangulaires |
Triangles en gradin sur un corindon |
Remarquable macle de |
sur un corindon bleu. |
bleu de Maromby. |
corindon rouge. |
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Rubis gemme de Ambatovaravarana. |
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Le gisement alluvionnaire de rubis de Ambatovaravarana dans les hauts plateaux, |
se trouve au centre gauche de la photo, sous la colline. © Image J. Darbellay |
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Alain Darbellay |
Et les textes sont de Alain Darbellay |
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