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| Andranondambo |
Carte
de Madagascar |
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| Saphir
de Maromby dans le calcaire
métamorphique. |
| (Région de
Andranondambo.) |
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| Recherche du saphir au sol en 1992. |
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| Saphirs
de Andranondambo, découverts en 1991.
( Sud-Est de Madagascar )
  
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En
1658, Flacourt, le gouverneur de Fort-dauphin parle de |
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saphirs dans le sud
de Madagascar.
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En
1808, Barthélemy Hugon écrit que dans la vallée de |
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l’Ambolo
il y a une pierre si belle et si rare que les lapidaires |
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n’ont
pu la reconnaître et ont dit qu’elle était au dessus de |
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tout ce qui n’est pas diamant.
....En 1991, lors de la |
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grande sécheresse
dans le sud, des échantillons de |
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saphirs sont remis au jour, plusieurs siècles après
leur |
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première
découverte.
Le fils
de Madame Dauphine, |
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gargotière à
Tranomaro,
chef-lieu de la vallée, fait partie |
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des prospecteurs.
En fait, l'une des plus belle qualité au |
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monde vient
de sortir de terre. |
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Marohotro, 8
kilomètres au sud de Andranondambo.
Le
saphir de gauche provient de Ambandanira, et celui de droite de Maromby (région
de Andranondambo.)
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 La
région de Tranomaro se caractérise par une extrême |
| abondance
de paragneiss calciques et magnésiens: gneiss |
| à
diopside, plagioclasites,
pyroxénites, wernérites, |
| wolastonites,
cipolins,
avec des léptynites variées, |
| généralement
grenatifères, des kinzigites, des quartzites. |
| On y trouve assez fréquemment
des
gneiss syénitiques ou |
| lamboanites. Les gneiss d'injection
sont
très fréquents. Les |
| minéraux caractéristiques sont:
diopside, scapolite,
calcite, |
| plagioclases basiques, wollastonite, grenat, cordiérite |
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et corindon. A l'est de Tranomaro, des injections artéritiques |
| et oeillées affectent des gneiss à
léptynites. |
| Des
bandes de gneiss à cordiérite sont profondément |
| injectées
lit
par lit, l'injection à introduit de la magnétite en |
| abondance.
Les
wollastonites forment des lentilles à plis |
| ptymatiques très
torturés
au milieu des cipolins. A relever |
| les anorthites
alumineuses
ou sakénites. |
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Saphir
du plateau de Behataza, région de Andranondambo
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| Les
trous peuvent atteindre 20 mètres
de profondeur. |
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| Saphirs
d'Ilakaka. ( Sud-ouest de Madagascar ) |
L'un
des nombreux trous dans les grès formant le |
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gisement de Ilakaka découvert
courant 1998. |
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| Saphirs
bleu, rose et violet, région de Ilakaka. |
| GRES
DE L’ISALO |
| Les
grès blancs de l’Isalo présentent de
grandioses |
| stratifications
entrecroisées avec lits de graviers et petits |
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conglomérats.
Ces grès tendres ont résisté à l’érosion et |
| pris un
relief ruiniforme grâce à la présence d’une armature |
| de filonnets
silicieux. |
| Les
dépôts minéralisés
comprennent: une couche de |
| graviers généralement
classés, la partie la plus riche et à |
| plus gros
éléments
se trouvant à la base du bed - rock. |
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SPECIAL
ILAKAKA |
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Le
grand-sud de Madagascar, semi-désertique, ne |
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présente pas
encore de route goudronnée, la poussière |
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et les
trépidations sont le
lot quotidien de tout
voyageur. |
Saphirs
polychromes de Iankaroka |
Les couchers de soleil et le côté naturel de ses habitants |
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découverts en 1990. |
offrent une compensation appréciable. |
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| Ce
saphir est apparut dans une |
| zone
de contacte entre des granites |
| et
des migmatites. |
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| Il
est exploité dans sa roche mère. |
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Rubis
de Ianavoha. (Sud de Madagascar.) |
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Rubis
dans une syénite en provenance de Andranomilitsy. |
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| Ruée
Express sur le Saphir de Didy, 2012 |
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| En
2011, des saphirs d'Ambatovolana rejoignirent |
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| sporadiquement
la capitale Antananarivo, acheminés |
| en
ville
par des orpailleurs. |
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| Ambatovolana
est situé à 25 kilomètres au sud-est du |
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village de Didy, qui est lui-même situé à 45 km. au |
| sud-est
de la ville
d'Ambatondrazaka. (Région de |
| Tamatave.) |
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| Dans
la première partie de 2012, un rush est né dû à la |
| qualité
exceptionnelle des
rubis et des saphirs |
| trouvés là-bas. |
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| La
découverte en alluvion, au cœur de la forêt sauvage, |
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a requis des trous ne dépassant pas 2 mètres de |
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| profondeur. |
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Suite
à la chute d'un arbre, des orpailleurs auraient trouvé des pierres |
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bleues
transparentes à l'emplacement même du tronc d'arbre. |
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Quelque
temps après, en juin 2011, les premiers saphirs atteignaient la |
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capitale
Antananarivo. Le 18 Juillet 2011, un lapidaire de la capitale me |
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révèle
que les extraordinaires saphirs en sa possessions proviennent de |
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"
Ivoloina " un nouveau gisement situé dans la région de Brickaville,
sur la |
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route
conduisant au port de Tamatave (Toamasina.) Je lui achète ses |
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pierres. |
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"
Le gisement sur la
rivière Ivoloina est en réalité situé à 40 kilomètres de |
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Tamatave." |
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En
fait, le véritable nom du gisement était Volana ou plus précisément |
| Papier
écrit de la main du tailleur. |
"Ambatovolana"
ce qui peut signifier en malgache: "Aux pierres de lunes" |
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Ce
nom poétique ne révèle pas tout à fait la nature des pierres
précieuses |
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cachées
dans le lieu, ceci en raison de leurs
dimensions exceptionnelles. |
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Cela en fait peut-être, le plus important
gisement
de saphirs et de rubis |
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jamais mis au jour dans le monde. De plus,
ces
rubis et ces saphirs ne |
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requièrent
aucun traitement thermique pour être commercialisés. |
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Malheureusement,
la découverte fut réalisée trop tard, car la création du parc
national de Ankeniheny-
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Zahamena
dans lequel les pierres précieuses furent trouvées, à été appliquée par le
gouvernement en 2007. |
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| Formations
de l’Alaotra : |
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| Les
schistes cristallins : |
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Le
fond petrographique est caractérisé par l’abondance des formations
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pyroxéno-amphiboliques dans un ensemble gneissico-migmatique dans
lequel
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| on rencontre les roches suivantes : |
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| -
Des gneiss à hypersthène bien représentés sur la rive Nord et
Est du lac
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| Alaotra :
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| - Des
amphibolites et des pyroxénites feldspathyques schisteuses apparaissant
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| le pus fréquemment en bancs ou en enclaves pour former des
migmatites
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| hétérogènes
de type épibolites ( roches composées de filons d’aplites
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| interstratifiées
lits par lits.)
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- Des gneiss à amphibole, à amphibole et biotite, ou à biotite
seule, pouvant
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| passer localement à des migmatites rubanées.
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- Localement
des gneiss surmicacés passant à des micaschistes et renfermant
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|
| quelques
lambeaux de micaschistes à muscovite entre les rivières Onibe et
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| Ivondro.
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- Enfin, des bancs de quartzites ou de quartzites à magnétite répartis
de façon
|
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| très irrégulière : les quartzites à magnétite présentent
un plus grand
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| développement
dans la région d’Imerimandroso et de la presqu’île d’Andilamena,
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| sur
les rives du lac Alaotra ; les quartzites blancs plus ou moins
cristallisées |
|
| sont assez rares et
forment des bancs de faible épaisseur.
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On
peut y distinguer une série alumineuse et une série
calco-magnésienne. La
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série
silico-alumineuse n’est pas répartie de façon uniforme, mais semble
assez
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nettement
localisée à la base du groupe Alaotra. Cette série est représentée
par
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des
quartzites à sillimanite et des gneiss plus ou moins quartziques à
biotite, à
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sillimanite
et à grenats ; très souvent ces gneiss sont graphiteux.
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| La
série calco-magnésienne se développe sur la bordure occidentale du
groupe
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| d’Alaotra,
notamment au sud d’Ambatondrazaka, où les gneiss à diopside et les
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| cipolins prennent une grande importance.
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-
Les gabros ont un développement important dans le groupe d’Alaotra,
leur
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caractère principal est leur parfaite concordance avec les
formations
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Les saphirs et les rubis de Ambatovolana
ont été
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récoltés en alluvion,
mais ils proviennent sans doute de
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roches feldspathiques endomorphisées.
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| En effet, on
trouve fréquemment des corindons montrant des |
| faces
planes dans les roches feldspathiques, à Madagascar. |
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Références Géologiques
:
A. Lenoble, P Brenon, J Aurouze, J. Guignes, L. Laplaine, R. Lautel,
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H.
de la Roche, M. Bertucat, L. Delbos, O. Dottin, R. Girardon, G. Noizet, M.
Rantoanina.
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Suite
à la ruée sauvage de 40000 personnes sur le gisement, le gouvernement
à |
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fait
évacuer les lieux en juin 2012 et en a interdit l'accès. |
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